Le blog de darkbaron 2.0

Voilà mon nouveau blog, cette fois sur tumblr !
Le vieux baron passe à la nouvelle génération...
A blog of dice and ire ! (ne pas prendre ça au sérieux, je découvre et joue avec tumblr)

lepetitmetalleuxillustre:

POUR QUE TOUTES LES FEMMES AIENT LEUR PLACE DANS NOTRE SCÈNE

Aujourd’hui nous sommes le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Loin d’être une fête des mères où les fleurs et les soutiens-gorge sont à moitié prix, c’est surtout un journée de lutte contre les discriminations, les violences faites aux femmes et contre les inégalités liés aux genres.

Dans ce domaine, la culture metal ne fait pas exception, remarques sexistes, agressions sexuelles, viols, les femmes ne sont pas plus en sécurité dans notre scène qu’ailleurs. Pourtant nombreuses dans la fosse, elles restent pratiquement inexistantes sur scène. La faute à un système patriarcal qui les oriente, les décourage, les silence, les cantonne à un style en particulier ou à un argument de vente hypersexualisé.

Pour lutter contre ça, nous, hommes, avons tous une responsabilité, celle de réfléchir à ce que l’on dit, à ce que l’on fait. Il est de notre devoir de soutenir et défendre les victimes d’agressions sans concession, que les agresseurs soit leur compagnon, de simples festivaliers ou encore des artistes. Nous devons cesser de voir en la metalleuse une petite bête rare, une conquête potentielle ou encore “la copine de” qui ne connait évidemment rien au metal et qui ne fait que suivre bêtement son mec.

S’il y a peu de femme sur scène, c’est parce qu’on leur rappelle souvent qu’elles n’y ont pas leur place. Ça passe par des blagues misogynes, par une culture viriliste à outrance, par une remise en question permanente de leurs capacités et leurs connaissances.

Faisons chaque jour un peu plus attention, pour que notre scène soit un espace où nos camarades féminines puissent se sentir aussi à l’aise et libre que nous le sommes.

lunar-pilot:

It’s okay. Don’t let the haters bring you down. Here are some of the reasons why I like him and I am not a murder or a sociopath,

- borderline personality disorder and distrust of others
- his life lacking any good parental guidance
- living up to others/societies expectations
- fear of abandonment

As you can see, haters, I don’t need to be a murderer to understand one. This one sided logic that murderers = cold blooded killers who do it for no reason is fucking stupid. He is a deep character that even the main cast feels sympathy for so aren’t you haters in the wrong?

Feel free to reblog with reasons why you emphasise with akechi and maybe it can help people understand why the fandom likes him.

hakuramen:

The Fox Emperor.

“A breathtaking sight… Imitations they may be but together, they make a fine spectacle. Though the flowers of evil may blossom, be it known… Abominations are fated to perish!” - Yusuke Kitagawa

J’ai récemment rédigé un article sur une revue entièrement rédigée et créée par les étudiants du Master Ingénierie éditoriale et Communication de l’université de Cergy-Pontoise.

Vous le trouverez ici, sur mon wordpress.

blog-phoenix-noir:

Bonjour à tous, Archives et Culture pop’ déménage, vous pouvez désormais nous retrouver à cette nouvelle adresse : https://archivespop.wordpress.com/, en espérant vous retrouver nombreux

(via blog-phoenix-noir-deactivated20)

Je ne savais pas ce que j’allais faire de mon premier week-end de début novembre, mais je reçus un SMS d’un collègue mentionnant l’idée de tester le Manoir de Paris. Après une petite hésitation, je décidai de tenter l’aventure, à ma grande surprise (je suis un grand froussard), ce que nous fîmes donc le samedi 5 novembre.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le Manoir de Paris est ce que l’on appelle une “maison hantée”, à savoir, non pas une véritable maison hantée, peuplée de vrais fantômes ou de méchants de Scooby-doo, mais un parcours scénique avec acteurs, décors et accessoires. Bon, ça ressemble pas mal à un manoir typique de Scooby-doo, en fait… En plus gore et glauque.

Pourquoi avoir accepté ? Je ne suis pas fan d’horreur du tout, mais j’avais envie de m’imposer ce défi. Parfois, il ne faut pas avoir peur de sortir de sa zone de confort, d’autant plus que personne n’allait me juger si je sursautais ou autre. La démarche était la même que lors de mes derniers séjours à Disneyland, où j’ai tenté la plupart des attractions les plus mouvementées.

Une introduction qui annonce la couleur (du sang !!)

Si on peut faire un constat, c’est que l’on repère les sensibles, et ceux qui crieront le plus, dès la file d’attente. En effet, quelques acteurs viennent mettre l’ambiance en jouant des zombies ou l’équivalent d’un jeune Negan de Walking Dead qui avait du succès auprès de la gent féminine car, disons-le franchement, il était beau gosse. Il faisait partie des rares que les demoiselles voulaient côtoyer, avec son look ténébreux de méchant garçon.

Je reparle plus bas de l’expérience en file d’attente, mais c’est évident que c’est un vrai plus. L’attente est quand même moins pénible quand des “personnages” viennent assurer un minimum d’animation, même si j’ai su dès le début ce que ça annonçait pour moi (voir en bas).

À noter qu’avant d’entrer dans le parcours, on a le droit à une séance photo qui suit le principe des parcs d’attraction (si on la veut, il faut payer à la sortie, en boutique). C’est naturellement une photo prise dans un contexte d’horreur, donc pas au milieu de peluches de licornes, vous vous en douterez. Âmes sensibles et corps peu photogéniques, s’abstenir !

Passons désormais au vif du sujet…

Voyage au cœur de l’horreur

Le moment d’intégrer le parcours finit par arriver. Un groupe fut donc formé. Le principe est de faire grosso modo des groupes de moins de dix personnes et de les faire entrer à intervalle régulier afin que les acteurs puissent se libérer pour le groupe qui arrive, ce qui ne nous a pas empêchés de rattraper le groupe précédent, mais il y a heureusement des passages permettant de régler ce petit souci et de retrouver un rythme normal..

Nous étions un groupe de sept vaillants individus : deux collègues et moi, ainsi que deux duos de deux demoiselles, dont d’assez jeunes (des adolescentes, disons-le), qui étaient de loin les plus froussardes de la bande, sauf erreur de ma part (nos Sammy et Scooby, donc). Nous les appellerons Grande Brune et Choupinette Blonde parce que l’une était grande et brune (duh) tandis que l’autre était plutôt blonde, petite et rigolote.

Je ne raconterai pas en détail le parcours car il serait assez moche de spoiler pour ceux qui veulent tenter. Je peux toutefois vous dire qu’on avait techniquement deux parcours : le parcours spécial Halloween, avec le bal de promo touché par une épidémie zombie et un hôtel assez glauque. Le premier était de l’horreur “classique”, le second était vraiment dans le sordide et le malsain.

Comme au Doctor Who Experience (dont je parle dans un article en brouillon que je dois finir depuis août…), on finit le parcours par un passage en boutique. C’est là où l’on récupère, si l’on veut, les photos prises au début. Il y a un choix d’articles sympathique, mais qui m’a laissé sur ma faim.

On sent le soulagement quand on arrive à la porte finale menant au couloir vers la libération, les toilettes (oui, si vous n’avez pas pris vos précautions, vous ne verrez pas de toilettes avant la fin du parcours, alors ne buvez pas trois litres de soda avant) et la boutique. Enfin, on retrouve un certain éclairage ! Le cauchemar est terminé…

Ai-je eu peur ?

Voilà une question à aborder. Qu’ai-je ressenti ? Ai-je eu la frousse ?

Bien, non, pas tellement. J’ai eu peur avant d’entrer car la peur de la peur était finalement plus forte que la peur de la chose, si je puis m’exprimer ainsi. J’ai craint les jump scares, mais les cris des personnes les plus sensibles ont tendance à casser toute surprise, surtout quand on a entendu ceux du groupe précédent. De fait, ça a été, alors que j’y suis très sensible et que je sursaute facilement dans les films, même si je sais qu’il va y en avoir un.

En revanche, j’admets avoir ressenti un malaise évident avec certains personnages, mais cela était du à la proximité et au contact physique de ces personnages s’adressant à moi et me coller avec leur masque ou costume effrayant. Je n’avais pas “peur”, mais oui, ça contribuait à mettre mal à l’aise.

Avertissement

De fait, petit avertissement : le manoir est de base interdit aux personnes enceintes ou souffrant de problèmes de santé importants (cardiaques, épileptiques). J’ajouterai aussi que je ne recommanderai pas aux personnes ayant des problèmes d’articulation ou de dos car il faut parfois se baisser, voire ramper. Néanmoins, comme la FAQ évoque la possibilité d’accueillir des personnes en situation de handicap, j’imagine qu’il y a des accès alternatifs pour contourner ces obstacles et permettre le passage de fauteuils roulants ou de toute personne à mobilité réduite.

En outre, comme je l’ai dit, les acteurs peuvent vous toucher. Alors, bien sûr, ils n’ont pas le droit de faire n’importe quoi avec vous (même un zombie fictif reste assujetti à la loi), mais si vous n’êtes définitivement pas à l’aise avec le contact ou la proximité physique (en raison d’un trouble de nature psychiatrique ou du spectre autistique, par exemple), l’expérience peut être difficile pour vous quand un des personnages vous prend comme victime.

Accessoirement, il y a des passages dans le noir où on avance en tâtonnant, ce qui implique que l’on risque de toucher les autres par accident. Peut-être qu’il y a des acteurs dans le noir aussi, mais on est surtout susceptible de toucher ses camarades.

Certains propos peuvent aussi contribuer au malaise, notamment dans la partie “hôtel” (quand je dis que c’est malsain, ce n’est pas pour rien). Je ne dis pas que ça va très loin dans le trash, mais ça dépend des sensibilités de chacun…

Avis final

Ceci étant dit, est-ce que je recommande l’expérience ? Je pense que c’est à faire au moins une fois… On peut avoir peur d’être déçu (la seule peur dont le manoir ne veut pas) et préférer ne pas essayer, mais je pense personnellement qu’il faut tenter pour se faire une opinion.

Bien sûr, alors que je ne suis pas friand de films (ou de jeux vidéo) d’horreur, je n’ai pas trop eu peur, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas apprécié le travail et l’ambiance. Même si on est un type endurci qui ne craint rien, on peut saluer la qualité des prestations et des décors.

Mention spéciale à certains acteurs de la file d’attente, qui préparaient un peu les gens. Je pense particulièrement à cette actrice en cheerleader zombie qui revenait sans cesse sur nos deux victimes (oui, grand brune et choupinette blonde), quitte à se baisser et ramper sous les chaînes.

Toutes les trois assuraient un certain spectacle, à mes dépens car j’ai plus d’une fois été compressé, serré entre la chaîne et les demoiselles ou entre d’autres personnes et elles. J’ai d’ailleurs tenu ce rôle de barrière ou de garniture de sandwich une bonne partie du parcours ensuite, donc autant dire qu’on sait ce qui nous attend dès la file d’attente.

J’admets, me prenant au jeu, avoir essayé de faire peur aux deux demoiselles dans la file d’attente en imitant le grognement d’un zombie, mais je n’ai pas été très efficace… Une carrière au manoir avortée avant même de commencer !

Bref, je ne vais pas vous dire que ça vaut son prix ou non, surtout que le parcours est assez court (environ 45 minutes).

Aparté : jeunesse rebelle

Je tenais à particulièrement parler des deux demoiselles en question car elles ont grandement contribué à l’animation (je pense que le groupe avec lequel on est peut beaucoup jouer). Nous étions moins proches des deux autres femmes, qui étaient souvent à l’arrière, pas loin de moi.

Le jeune duo appelait affectueusement mon collègue leur guide, et c’est bien le rôle qu’il jouait en tête. Elles avaient peur pour nous tous et ont pu tenir la main de mon collègue à certains moments, ce qui a contribué au malaise, mais autrement (et j’ai ressenti la même chose des fois).

On les a même revues dans la rue alors qu’elles cherchaient désespérément la  direction du métro et nous ont à nouveau appelés leurs guides. Elles nous ont suivis jusqu’à la station et, encore aussi paumées, cette fois par l’effrayant réseau du métro parisien (mais bon, j’aurais été pareil à leur âge, quand je n’étais pas habitué aux déplacements parisiens), m’ont pressé de les accompagner, me forçant à prendre hâtivement congé de mes collègues.

C’est là où j’ai pleinement mesuré l’ingratitude et l’insolence de la jeunesse. Alors que je discutais avec Grande brune, qui était surprise par mon absence de peur, je lui ai dit qu’elle pouvait me tutoyer car je n’étais pas “si vieux que ça”. C’est là où choupinette a sorti son venin en répondant un laconique “si, si !” qui m’a fait l’effet d’une attaque “coup de vieux” niveau 100 !

Jeune fille, je ne te remercie pas ! Le vieil homme que je suis a ressenti pleinement le poids de ses 31 années ! Je sais maintenant ce que doit ressentir le Docteur avec ses compagnons…